A la veille de la Première Guerre mondiale, la Normandie découvre avec enthousiasme le monde naissant de l’aviation. De Rouen à Cherbourg, les premières machines s’envolent et suscitent l’intérêt du public.
Au cours des années 20, l’intérêt désordonné se transforme et se structure. A Caen, on se prend à rêver de liaisons aériennes et d’aéroport. A Paris, le ministère de l’Air, dès sa naissance en 1928, pose lui aussi son regard sur la capitale bas-normande, songeant à y implanter une base. Ces intérêts conjoints se rencontrent, se croisent et s’opposent.
Afin d’assurer le développement économique et le prestige de la ville de Caen, le conseil municipal évoque en 1935 le principe de la création d’un terrain d’aviation à usage militaire et civil. Le projet, adopté, est réalisé dans la commune limitrophe de Carpiquet.
Objectif création de la BA n° 131 avec 110 avions et 1400 personnes.
1936 : début des travaux d’édification de la base militaire.
Juin 1937 : début des travaux.
Mars 1938 : fin des travaux.
17 août 1939 , la base aérienne de Caen-Carpiquet voit officiellement le jour et les militaires s’y installent en octobre.
La guerre fait rage, toute activité civile est interdite. Caen-carpiquet devient officiellement centre d’instruction et de bombardement (CIB), dépendant de la 2ème région aérienne (BA 131) et une escadre de bombardement léger. Mais faute de matériels et de compétences, cette base très moderne devient rapidement inutile dans le déroulement des opérations.
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