Affichage des articles dont le libellé est Tenue. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Tenue. Afficher tous les articles

samedi 20 mars 2010

La couleur bleue des transmissions


La commission présidée par le maréchal Niel, qui est chargée d’étudier une réforme de l’armée après les déboires de la campagne du Mexique, fait adopter la création d’un service télégraphique aux armées, dont les moyens seront engagés de façon désastreuse au cours de la campagne de 1870. La conclusion, un peu hâtivement tirée, est que cette formule est inadaptée. Aussi en revient-on, en 1895, à faire appel à l’administration des télégraphes.

Une partie des personnels de cette administration est militarisé en cas de guerre, pour former ce que l’on appelle alors, les unités de « La Bleue » en raison de la couleur des uniformes (bleu foncé et bleu clair) portés par ces personnels militarisés.

Télégraphiste

C’est en souvenir de ces unités que l’arme des transmissions adoptera le « bleu-de-ciel » comme couleur de tradition.

Au lendemain de la victoire de la Marne, l'état-major part à la recherche d'une tenue plus appropriée aux guerres "modernes". Son choix se porte finalement sur un drap bleu, dont il reste à déterminer la nuance. Une teinture à base d'indigo est finalement élue pour donner le fameux bleu horizon. Ce drap est en réalité un mélange de laine blanche (35%), de laine bleue foncée (15%) et de laine bleue claire (50%).
Une couleur pour chaque arme :
En plus d'une nouvelle couleur pour l'uniforme, une couleur est attribuée à chaque arme. Cette couleur est utilisée entre autres pour les passepoils des bonnets de police, ceux des culottes et les insignes de col :
- de la couleur de l'uniforme " bleu horizon " pour les services de chemin de fer en campagne, les services de trésorerie et postes aux armées et la télégraphie militaire (à partir du 10 octobre 1915).

samedi 27 juin 2009

Tenue de sapeur télégraphiste du 18ème régiment du génie


Tenue bleu horizon modèle 1914-1918 du 18ème régiment du Génie, comprenant : un pantalon, une vareuse, une paire de guêtres et une paire de brodequins en cuir, un ceinturon et un casque (Propriété du musée du 18ème RT).
Insignes de col tissu du 18ème RG
Insigne de spécialité de télégraphiste
Galons brodés sur la manche



















Guêtres de cuir




22 janvier 1925 - Défilé apèrs la remise du drapeau au 18eme RG à Nancy.

dimanche 7 décembre 2008

Epaulettes de tradition

Les épaulettes sont portées seulement sur la tenue de parade (tenue 31 - tenue de prise d'arme à partir de la tenue de combat).

L'épaulette trouve son origine des les premières armures, dans l'antiquité. Il s'agit d'une protection contre les coups d'épée, protégeant les épaules, à l'origine elles étaient faites en paille avec le bout tressé d'où les beaux trèfles blanc (maison du roi) sur les épaules des " gens d' armes " qui deviennent de "sergents d'armes " sous Saint Louis.

Les épaulettes de tradition sont composées de 3 éléments :
  • le corps- la corde / tournante
  • les franges
  • La tournante (ou corde), c'est la pièce à laquelle sont rattachées les franges.
Pour les officiers, sous-officiers et les caporaux-chef elles sont guipées (brodées) en métal de la couleur des boutons.




En principe, selon l'arme et la subdivision d'arme, chacun des éléments a une couleur caractéristique.

On connaît les épaulettes :
  • de l'infanterie : corps rouge / tournante rouge / franges rouges

  • des chasseurs à pied : corps vert / tournante jonquille / franges vertes


  • de la Légion : corps vert / tournante rouge / franges rouges


  • de l'infanterie de marine : corps jonquille / tournante jonquille / franges jonquilles

La ceinture de laine ou taillole

Certains disent qu’elle servait à "tenir le pantalon". En réalité, elle était destinée à soutenir et soulager les lombaires lors des rudes travaux des champs effectués à la main. Par la suite, lors des manifestations folkloriques, leur couleur symbolisait le corps de métier auquel on appartenait.


Elle est encore portée par les hommes de Provence et de Catalogne (la faixa)

La ceinture de laine pour les troupes d'Afrique était à l'origine et jusqu'en 1862 un accessoire vestimentaire de couleur variable, destiné à préserver des affections intestinales, en évitant les refroidissements.
Elle se portait alors sous les vêtements. Peu à peu, elle prend place sur la veste ou sur la capote, par coquetterie.



Longue de 4,20 m et large de 40 cm, elle nécessite l'aide d'un camarade pour être mise correctement.


Avant la seconde guerre mondiale la couleur verte fut retenue et devint le signe distinctif des troupes de forteresse.

vendredi 8 février 2008

Tenue de tradition du régiment

L’historique du régiment conservé par le Service historique de la défense, précise que le régiment a compté un bataillon à cinq compagnies du type forteresse avant guerre. Il précise, dans son annexe cinq, que les unités du 18ème régiment de transmissions ont été réparties dans un certain nombre de grandes unités dans la région fortifiée de la Lauter, les secteurs fortifiés des Vosges, de Haguenau, de Rohrbach, du Bas-rhin et dans le secteur défensif de la Sarre, au début du second conflit mondial. Tous ces éléments confortent la filiation du régiment avec les troupes de forteresse.

La tenue de tradition du 18ème régiment de transmission se compose des épaulettes de tradition propres à chaque catégorie de grades et comporte la ceinture de laine kaki des troupes de forteresse.


Epaulette d'officier



Epaulette sous-officier


Epaulette engagé volontaire


Ceinture de laine kaki des troupes de forteresse

D’ailleurs, le chant du régiment rend déjà hommage à ces dernières : «Des vieux sapeurs au cœur des forteresses nous héritons nos lettres de noblesse ».


Tenue de tradition sur la base de la tenue de combat : T33
Pour l’ensemble du personnel

Képi ou tricorne
Veste de combat bariolée théâtre européen
Insignes de grade : galons de poitrine.
Epaulettes de tradition rouges : portées par les militaires du rang
Epaulettes tournantes guipées or : portées par les sous-officiers
Plastron de parade : couleur bleu ciel de l’arme des transmissions
Pantalon de combat bariolé théâtre européen
Ceinture sangle vert OTAN
Ceinturon de toile modèle F1 vert OTAN
Ceinture de laine kaki du modèle des troupes de forteresse : portée uniquement par les sous-officiers et les militaires du rang
Brodequins à jambières attenantes noirs : laçage droit
Gants noirs : sur ordre
Losange de manche
Décorations pendantes
Insigne métallique du corps : insigne du 18ème RT
Insignes de brevet ou de spécialité



Garde au drapeau :
Tenue identique aux troupes sous les armes et équipements complémentaires
Epaulettes de tradition d’officier subalterne : pour les officiers
Epaulettes de tradition tournantes guipées or : pour les sous-officiers
Epaulettes de traditions rouges : pour les militaires du rang
Crispins
Lacets blancs
Gants blancs à crispin
Baudrier blanc


Clairon